Un jour comme un autre

 

 

 

Un jour comme un autre le bord de mer facile et là sous le soleil entre la piscine et la mer, il y a un an, l’illisibilité des premières pages vieillies n’ont rien à dire des corps d’en bas sur la terrasse et la vitre qui sépare les deux étages et mon regard directement plonge dans la surface de la peau et se chauffe pour quelques heures et quelques jours.
Quoi dire de plus que cet étalement qui toujours et revient en voix en philosophie et se termine en boîte de sardine.
J’ai oublié le sens et le souvenir de la voix, je vois et les familles de quatre parasols, des bras d’enfants et des seaux par paires et la mère, qui suis-je, vois bien ce qu’elle fait et ce que je fais là et s’étonne des familles s’étonne de toute cette écoute merveilleuse chose que le bruit des vagues naturelles des cris d’enfants, de parents, d’oiseaux et aborde la mer de cette patience qui œuvre sous le soleil, distribue les teintes de carnes, de ridules proches d’une masse difforme ose poser sur cette chaise la partie visible d’une chemise jaune claire a deux doigts enfoncés dans l’oreille et parle en dessous du dossier de la chaise de flasque de masse molle qui s’échappe et forme bourrelets sur bourrelets et trouve que cette personne qui rend la chaise admirablement habillée et ronde.

© Christine Bauer

TEXTE LU PAR BRUNO LE BAIL

 

 

PROPOS DE BRUNO LE BAIL