Piet Mondrian – Arbres

 

Piet Mondrian 

 

Piet Mondrian Arbres© Piet Mondrian Arbres

Le tableau abstrait-réaliste, a écrit Mondrian, pourra disparaître aussitôt que nous pourrons reporter sa beauté plastique autour de nous par la division en couleurs de la chambre […] La pure plastique esthétique de l’universel d’une manière déterminée, la plastique exacte de rapports par ligne et la couleur seulement, cet art-là, loin de la peinture-selon-la-nature, détourne de plus en plus la peinture abstraite réaliste du tableau de chevalet.

Piet Mondrian, « Réalité naturelle et réalité abstraite », dialogue publié en 11 suites dans De SUjI1 1919-1920, traduit dans Michel Seuphor, Piet Mondrian. Sa vie, son oeuvre, Paris, Flammarion, 1956, p. 338.

 

Arbres - Mondrian

Reconstitution de l’atelier de Mondrian, 26, rue du Départ, Paris – Situation en 1926

Echelle 1:1 ; réalisation d’après les plans de Frans Postma, 1994-1995 – Haarlem, Collection Link

Fin de soirée. Pays plat. Vaste horizon. Très haut : la lune.
Y Comme c’est beau !
X Quelle profondeur de ton et de couleur !
Z Quel repos !
Y Ainsi la nature vous émeut, vous aussi ?
Z S’il n’en était pas ainsi, je ne serais pas peintre.
Y Comme vous ne peignez plus d’après la nature, je croyais qu’elle ne vous touchait plus du tout.
Z Au contraire, la nature m’émeut profondément. Je la peins seulement d’une autre manière.
Extrait du texte Réalité naturelle et réalité abstraite, publié par Mondrian dans le revue De Stijl en 1920 (texte réédité en 2010 à l’occasion de l’exposition).

 

 

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